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    Ah ... ma mémoire... souvenirs de nos réflexions qui se serraient et puis se laissaient aller, alors que nous nous penchions sur la voie ferrée dans l'espoir de voir les dauphins sauter hors de l'eau.

    Mémoire du miroir dans la salle de bain de notre chambre d'hôtel, où nos réflexions s'embrassaient alors que nous luttions pour gagner de l'espace pour se brosser les dents.

    Mémoire des mémoires écrites avec du pain frais, du lait et du miel et qui se répétaient dans nos têtes alors que nous voyions s'approcher le phare de La Coruña.

    Mémoire écrite par nos peaux, pénétrées par la texture de cet autre inoubliable.

    Mémoires des mémoires, un mélange confus de souvenirs du passé, de péripéties d'aujourd'hui et d'espoirs pour l'avenir.

     

     

     


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    Le généreux collectionne les pierres pour le piédestal de l'autre.

    L'avare bâtit seul son ouvrage et reste seul là-haut.

    Le gentil aide tout le monde à monter dessus, puis prend soin de son œuvre.

    Le sage aide son ennemi à l'escalader, puis il le laisse là-bas, tout seul .

     

     

    https://www.oasisdepoesie.org/textes-dauteurs/haikus-et-poemes-courts/purana/solitude/ 


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    Bonheur de l'âme
    N'est que surfer sur les vagues

    Chemin vers le dôme , amène
    Sommet, moment fugitif
    Décent, turpitude
    Ravin, funèbre

    Puis, vient prochaine vague vaudou

      

    https://www.oasisdepoesie.org/uncategorized/purana/quest-ce-que-le-bonheur/ 

     


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    Montrer les autres du doigt est le premier geste du fou prêt à jeter la première pierre.

     

    7/11/2017

     


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    Nuit et jour, environ toutes les deux heures, il venait là mendier quelques mots, un regard.

    Environ toutes les deux heures, il ressentait un grand coup de poing dans l'estomac.

    Il la connaissait bien, cette douleur, cette douleur de l'absence qui te ronge. Tu ne peux t'empêcher de regarder par la fenêtre, tu ne peux t'empêcher d'espérer, tu ne peux t'empêcher de l'attendre, de guetter son passage et tu reviens là, sans cesse, pour l'apercevoir, tu sens ton cœur s'affoler, tu perds la tête et ton ventre se tord. Elle n'est pas là.

    Il n'aimait pas souffrir comme ça, il devait faire quelque chose.

    C'était stupide, il fallait arrêter de la harceler, de l'attendre, de se faire du mal.

     

    Il essayerait de penser à autre chose, de venir moins souvent.

     

     

     


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