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Larmes
L'eau de ton chagrin coule sur tes paumes vides
Sur ta ligne de vie, sur ta ligne de cœur
Elle coule
Ton cœur fontaine s'est arrêté de battre
La marée se retire sur cette grève pâle
Dans ta tête une flamme vacille
Tu attends
Et tu pleures
La source tarie de tes joies
Et tu regardes tes mains
Elles n'ont plus de couleur
Elles ne sentent plus le miel, l'odeur des orangers
Tes mains coulent doucement
Les lignes s'effacent
Tu plonges dans le brouillard des souvenirs
Pétrie de ces douleurs
Voiles de deuils qui ensommeillent la fin
Tu regardes en arrière le sillage étincelant
T'éteindre l'âme
Jusqu'au fond des nouveaux abysses
Perles de la soie bleue et mauve d'antan
Avant que tes rires ne se taisent
Avant ce grand silence des marées basses
Tant d'amers ont passé
Au mouillage de tes amours
Tant d'hivers à venir maintenant
à regarder couler lentement
Les épaves de tes mains
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Commentaires
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Et tu regardes tes mains
Elles n'ont plus de couleur
Elles ne sentent plus le miel, l'odeur des orangers
Tes mains coulent doucement
Les lignes s'effacent
... ... ...
Yes Hermanoïde.
This is the grieving process;
a period that starts before the definite loss.
Colours and smells fade,
insomnia begins and you watch the palm of your hand becoming pale and lifeless.
It cannot be forced or hurried.
Merci.