• Larmes

     

    L'eau de ton chagrin coule sur tes paumes vides

    Sur ta ligne de vie, sur ta ligne de cœur

    Elle coule

     

    Ton cœur fontaine s'est arrêté de battre

    La marée se retire sur cette grève pâle

    Dans ta tête une flamme vacille

    Tu attends

    Et tu pleures

    La source tarie de tes joies

     

    Et tu regardes tes mains

    Elles n'ont plus de couleur

    Elles ne sentent plus le miel, l'odeur des orangers

    Tes mains coulent doucement

    Les lignes s'effacent

     

    Tu plonges dans le brouillard des souvenirs

    Pétrie de ces douleurs

    Voiles de deuils qui ensommeillent la fin

    Tu regardes en arrière le sillage étincelant

    T'éteindre l'âme

    Jusqu'au fond des nouveaux abysses

    Perles de la soie bleue et mauve d'antan

     

    Avant que tes rires ne se taisent

    Avant ce grand silence des marées basses

    Tant d'amers ont passé

    Au mouillage de tes amours

    Tant d'hivers à venir maintenant

    à regarder couler lentement

    Les épaves de tes mains

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 14 Janvier 2016 à 00:50


    ... ... ...

    Et tu regardes tes mains

    Elles n'ont plus de couleur

    Elles ne sentent plus le miel, l'odeur des orangers

    Tes mains coulent doucement

    Les lignes s'effacent

    ... ... ...



    Yes Hermanoïde.

    This is the grieving process;

    a period that starts before the definite loss.

    Colours and smells fade,

    insomnia begins and you watch the palm of your hand becoming pale and lifeless.

    It cannot be forced or hurried.


    Merci.





     

     

     

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